Contexte de cette unité de description
Brouillon d'une lettre de Pierre Charnier adressée à Baudron
dans laquelle il lui fait part de la saisie dont il a été victime commandée par la
commission de répartition.
Lyon (Rhône),
10 juin 1848
Langue | français |
Cote |
MS RUDE 377 f.121 |
Description matérielle | lettre manuscrite 1 folio |
Localisation physique | Bibliothèque municipale de Lyon |
Localisation physique | Fonds ancien |
relatedItem="host" |
Fonds Fernand Rude |
Présentation du contenu |
Pierre Charnier plaide ici son droit à terminer la pièce d'écharpe débutée, attribuée à sa femme. Il conteste la décision de la commission de répartition de la commande d'écharpes et de drapeaux en étoffes de soie, effectuée par le gouvernement provisoire à l'attention des employés de la Fabrique. Cette décision implique qu'il rende, puisqu'en contravention avec les restrictions énoncées, la pièce commencée et qu'elle revienne à la tisseuse Vert. Au verso1, en marge gauche, Pierre Charnier note une citation extraite d'un pamphlet daté du 05 juin 1848. Au dessus de cette citation, est inscrite une liste de noms correspondant à des prud'hommes marchands-fabricants. Ils sont tous barrés à l'exception de Bret. Or, dans sa lettre, Pierre Charnier attribue sa condamnation à deux prud'hommes marchands-fabricants. |
Accès contrôlés | Mot-matière : Soierie, Fabrique ; Industrie soyeuse ; Ouvriers en soie ; Approvisionnement public ; Textiles et tissus ; Drapeaux ; Chômage ; Chômage technique ; Partage du travail ; Chefs d'atelier ; Saisie ; Enquêtes ; Marchands-fabricants ; Conseillers prud'hommes ; Appel (procédure) Nom de personne : Colette Blanc (épouse Charnier) ; Baudron ; Vert ; Morel ; Bret ; Vérat ; Meunier ; Boèle ; Giraud ; Pierre Charnier |